18/12/2014
Quiz on connaît la chanson de La French, les réponses
(sur Gogol, quand on tape "la french, image" on tombe sur des photos d'ongles : La french manucure...) Oui Mémé a toujours un train de retard. Une semaine après la fin du jeu pour remporter la bande originale du film La french, je donne enfin les résultats :
- Dans mon article d’hier, j’ai cité deux chansons qui apparaissent dans la bande originale de La French. Lesquelles ?
"Call me" et "Bang Bang"
- Qui en sont les interprètes ? Plusieurs réponses sont possibles pour la seconde chanson, qui a été chantée en anglais, italien, et dans La French en français : retrouvez au moins deux chanteuses.
Call me : Blondie
Bang Bang :
en anglais : Cher ou Nancy Sinatra (B.O du film Kill Bill, en lien).
en italien : Dalida, B.O du film Les amours imaginaires de Xavier Dolan, en lien
en français : Sheila, B.O de La french
- Dans l’article d’aujourd’hui, je cite les paroles de deux chansons utilisées dans La French. Quels sont leurs titres ?
« Toi tu joues avec le feu et tu t’amuses, mais un jour viendra où tu vas te brûler… » :
Ces bottes sont faites pour marcher, adaptation de These boots are made for walkin' de Nancy Sinatra.
« Je distribue les swings et les uppercuts, ça fait vlam ! ça fait splatch et ça fait chtuck ! »
Comic Strip de Serge Gainsbourg
- Question bonus pour départager : je cite dans le texte les paroles d’une autre chanson qui n’est pas dans la B.O…
Dans un film d’horreur, quand le psychopathe défonce la tête d’un personnage avec une hache, on imagine mal en fond sonore : « il tape sur des bambous et ça lui fait du bien… »
Il tape sur des bambous, Philippe Lavil.
Il fallait bien que je cite une chanson de Radio Nostalgie, incontestablement la meilleure du lot... comment ça, non ?
22:41 Publié dans A vous de jouer ! Les quiz, On connaît la chanson | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : cinéma, chanson française, mémé écoute radio nostalgie | | Facebook
06/12/2014
Quiz On connaît la chanson : La French, 5 bandes originales à gagner
J’évoquais hier le film La French, attardons nous aujourd’hui sur sa formidable bande originale. Atteinte de chansonnite aigue, je suis très sensible aux musiques dans les films. Vous pouvez le constater dans mes billets, lorsque je parle d’un film, je cite souvent sa b.o… Parfois, je découvre ou redécouvre des chansons car elles ont été utilisées dans des films : J’ai découvert le punk suédois grâce à We are the Best, redécouvert des vieux tubes cool grâce aux Gardiens de la galaxie…
La musique est un élément primordial dans les films pour faire passer des émotions. Si elle est ratée ou inadéquate, la scène tombe à l’eau. Dans un film d’horreur, quand le psychopathe défonce la tête d’un personnage avec une hache, on imagine mal en fond sonore : « il tape sur des bambous et ça lui fait du bien… » Je ne citerai pas d’exemple mais j’ai vu des films (souvent à petit budget) où la musique n’était pas appropriée, trop envahissante, ou en décalage avec les images.
Rien de tout cela dans La French. Les morceaux composés par Guillaume Roussel collent parfaitement avec les situations et l’époque : musique entraînante à la guitare électrique pour les scènes d’action, accents mélancoliques pour les scènes dramatiques… Le film se déroulant entre 75 et le début des années 80, on a le plaisir de réécouter des tubes de cette période, comme Le velvet underground ou Cambodia de Kim Wilde. D’ailleurs lorsqu’on entend cette dernière dans la boîte de nuit de Zampa, le truand fait arrêter le DJ en disant « qu’est-ce que c’est que cette merde ! » (M’enfin ! elle est très bien cette chanson !) Dans une scène, le compositeur utilise même avec ironie « C’est comme ça que je t’aime » de Mike Brant… Les paroles des chansons utilisées dans La French expliquent les scènes : « Toi tu joues avec le feu et tu t’amuses, mais un jour viendra où tu vas te brûler… » « Je distribue les swings et les uppercuts, ça fait vlam ! ça fait splatch et ça fait chtuck ! »
La bande originale reprend des tubes de l’époque de la french connection, à l’exception d’une chanson actuelle superbe que je ne connaissais pas : Jérôme de Lykke li (I follow river). Donc vous pouvez me croire, la bande originale de La french est excellente, je l’écoute en ce moment.
J’ai le plaisir grâce à Gaumont de vous en faire gagner cinq exemplaires : 3 en versions MP3 et deux en version CD. Pour cela, répondez à l’inévitable quiz On connaît la chanson :
- Dans mon article d’hier, j’ai cité deux chansons qui apparaissent dans la bande originale de La French. Lesquelles ?
- Qui en sont les interprètes ? Plusieurs réponses sont possibles pour la seconde chanson, qui a été chantée en anglais, italien, et dans La French en français : retrouvez au moins deux chanteuses.
- Dans l’article d’aujourd’hui, je cite les paroles de deux chansons utilisées dans La French. Quels sont leurs titres ? Indice : pour la première, c’est encore une adaptation en français d’un célèbre titre de Nancy Sinatra…
- Question bonus pour départager : je cite dans le texte les paroles d’une autre chanson qui n’est pas dans la B.O…
Envoyez vos réponses en cliquant sur le lien « me contacter ». Précisez votre adresse mail, ou votre adresse postale si vous préférez recevoir un CD. Vous avez jusqu’au jeudi 11 décembre à minuit.
A vous de jouer !
19:54 Publié dans A vous de jouer ! Les quiz, On connaît la chanson, On connaît le film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, jeux concours, musique de film, chanson française | | Facebook
06/07/2014
A la télé cette semaine : Alexandre le bienheureux, Le château de ma mère, Loulou...
Cette semaine, quelques grammes de finesse dans un monde de brutes, un vent de liberté et de vacances souffle sur nos télés. Avec pour commencer ce soir sur HD1, Alexandre le bienheureux, parfait manifeste de la philosophie de vie papillotienne :
Philippe Noiret ♥ trime chaque jour comme un forçat dans la ferme de sa femme, une horrible mégère autoritaire. Lorsque cette dernière meurt brutalement, Alexandre décide de se reposer et de profiter enfin de la vie : il flâne dans la campagne avec son chien, prend le temps d’observer les oiseaux et la beauté du monde qui l’entoure… Mais les autres paysans ne l’entendent pas de cette oreille : il faut travailler ! Branle-bas de combat dans le village où Alexandre fait des émules. Face aux attaques, il mène le siège… depuis son lit !
Le désir de retrouver l’insouciance et la liberté de l’enfance, son innocence, son goût pour la flânerie et la nature se retrouvent dans la plupart des films du réalisateur, Yves Robert : La guerre des boutons, La gloire de mon père... Cet hymne à la liberté est sorti sur les écrans un an avant 1968, et on y sent les prémices de la rébellion. Oui au droit à la paresse ! Sois feignant, tu vivras content comme Alexandre le bienheureux. (J’ajoute tout de même que je cherche toujours un travail pas trop compliqué : je n’ai plus droit au chômage dans 15 jours. Si je ne trouve pas d’ici là, sans ressources, je me verrai contrainte de faire comme Alexandre : repartir à la cambrousse et me nourrir des légumes du jardin et des poissons de la rivière. Ou je ferai moi aussi la grève : je ne quitterai plus mon lit et n’écrirai plus tant que j’aurai pas de boulot, na.)
Lundi, autre film d’Yves Robert sur la même chaîne : Le château de ma mère, suite et fin de l’enfance de Marcel Pagnol. Le sort des différents protagonistes est très émouvant : la fin de l’innocence de l’enfance et le retour au monde de brutes des adultes pour certains : la guerre de 14. La musique de Vladimir Cosma, La valse d'Augustine, est sublime et j’avais la gorge serrée lors du concert, avec 75 musiciens qui reprenaient la chanson… (voir en lien)
Encore un film sur l’enfance sur NT1, Billy Elliot. Dans les années 80, des mineurs pauvres font grève contre le gouvernement Thatcher. Un jeune garçon s’oppose à cet univers de violence virile, en quittant ses cours de boxe imposés par son père pour apprendre en secret la danse classique… Depuis, le jeune Jamie Bell qui tient le rôle-titre a bien grandi (il a aujourd’hui 28 ans). Il a joué entre autres dans L’aigle de la 9ème légion, Jane Eyre et Snowpiercer.
Sur Arte, on quitte le monde de l’enfance et des rêves pour une dure réalité, avec une violence verbale et psychologique habituelle chez Maurice Pilat (A nos amours) : Dans Loulou, le réalisateur et sa scénariste (Arlette Langmann, la sœur de Claude Berri) s’inspirent de leur propre histoire : la femme bourgeoise (incarnée par Isabelle Huppert) quitte son mari (Guy Marchand/Pialat) pour Depardieu, un petit voyou. Pialat avouera lui-même que réaliser ce film était « un truc de maso ! »
Loulou/ Depardieu, chansonnite aigue oblige, me fait penser à la chanson éponyme de Renaud :
« Tu sais que t'as un peu la gueule à James Dean
Celle qu'il aurait eu s'il avait pas été beau
T'es bâti comme une armoire de cuisine
Le cœur dans le tiroir, tout près du couteau
Lorsque je vois se pointer dans mon horizon
Ta carcasse immense de grand chien paumé
Je dis : « tiens v´la Loulou, la fleur du baston
V´la la bête humaine, v´la l´autre allumé
Je dis "Salut Georges", t'aimes pas tellement ça
Tu veux qu'on t’appelle de ton surnom de voyou
Celui que t'as été quand t'étais moins gras
Un peu plus jeune, et moins con surtout… »
Loulou me rappelle aussi La chanson de William Sheller, chanteur que j’adore, pour ses textes littéraires, sa voix et sa musique mélancoliques :
« Et toi qui vis toujours dans ton imaginaire
Toi qui te promènes partout l'air abattu
ce serait bien que tu comprennes maintenant qu’il n’ y a plus rien à faire
que tu retrouves un jour ou l'autre ta raison perdue :
Loulou ne t'aime plus… »
Mardi, France 5 propose une série documentaire sur des personnes qui, comme Alexandre le bienheureux, ont décidé de tout quitter pour retrouver leur liberté : « Vivre loin du monde ». Ce soir, une famille vit au rythme de la nature dans une yourte en Alaska.
Je vous rappelle que d’ici 15 jours, mémé va faire pareil : j’irai vivre dans mon trou perdu sans Internet.
Demain, suite des films de la semaine
Et vous, appréciez-vous ces films et chansons ?
19:40 Publié dans A la télé cette semaine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : télé, cinéma, chanson française, renaud, william sheller | | Facebook
17/02/2014
Papillote agent secret (suite)
Dimanche, nouveau message de Cornerback :
« Agents, nous ne pouvons prendre aucun risque pour votre mission ! Indiquez-nous par sms la station de métro la + proche de votre point de départ de mardi. Une voiture passera vous y chercher ! Soyez ponctuels, votre mission en dépendra. »
On veut m’enlever ! J’imagine d’ici la voiture noire blindée, aux vitres fumées, chauffeur en costard et lunettes noires qui ne pipera mot. Mémé connaît Faites entrer l’accusé, je ne monte pas dans la voiture d’un inconnu ! On va me découper en morceaux et mettre mes reins en vente sur E-bay !
Je reçois le lendemain un mail (une lettre, des sms, un mail, bientôt le pigeon voyageur : il est partout) :
« Tout d’abord, Cornerback a le plaisir de vous féliciter pour votre discrétion et votre ténacité dans l’accomplissement de cette mission secrète qui vous a été confiée. »
Discrétion : Tous mes amis sont au courant. Ténacité : J’ai deviné la solution de l’énigme (un numéro = une lettre sur la touche du téléphone) mais je n’ai pas pris le temps de remettre en ordre les lettres pour retrouver le lieu de rendez-vous :
2582 62727283
2 = ABC, 5 = JKL 8= TUV 2= ABC
2582 = CLUB
Mission 1: « Téléchargez aujourd’hui l’application « votre chauffeur privé » sur votre smartphone. »
Mon quoi ? Mémé, un smartphone, ouahaha. Je prendrai le métro, comme tous les gens du peuple.
« Mission 4 : habillez-vous élégamment. Qui sait sur qui vous pourriez tomber ? »
Mémé qui déteste le shopping, faire des efforts vestimentaires ? Plaît-il ? Et qui pourrait-on voir ? Ryan Gosling ?
Le jour J, encore un sms de Cornerback :
« Ceci ne sera pas une thérapie de couple mais les 10 premiers agents qui répondront « je viens avec mon mentor » pourront venir accompagnés ! Soyez rapides… »
Papillote est un esprit indépendant et libre qui n’a pas besoin de courir le monde après son destin comme un cheval sauvage. C’est donc pour ça que je fonce tête baissée vers un rendez-vous énigmatique, et que je partage avec mes amis mes bons plans galères.
Mémé répond en moins d’une minute (je sais, même moi ça m’a étonnée).
1 heure après, pas de réponse. Bon, faut pas tout ce temps pour compter les dix premiers agents. Seule avec mes doutes, je t'attends. Je t'attends, je t'attends.
2 heures après, toujours rien. La reine Papillote déteste qu’on la fasse attendre. Je n’attendrai pas le jour et la nuit, je n’attendrai pas toujours ton retour. J’ai dû mal à me concentrer sur le film que je regarde (d’ailleurs je l’ai oublié depuis). Surtout, je fais aussi attendre mon mentor, qui doit s’organiser pour la soirée. Je dégaine donc le téléphone 3 heures après : « Je voulais te dire, que je t’attennnnds ! Je mettrai mon cœur dans du papier d'argent, mon numéro d'appel aux abonnés absents ! Je voulais te dire que je t'attends et tant pis si je perds mon temps ! »
J’envoie en fait un message qui ne peut enchaîner qu’une réponse positive : « Je suppose que je suis dans les 10 premières puisque j’ai répondu en moins d’une minute ? » et enfin, je reçois un retour immédiat : « invitation mentor confirmée »
Je ne saurai jamais si j’étais réellement sélectionnée… Quand je vois le fameux Cornerback, il semble agacé : « ah, c’est vous qui ne pouviez pas attendre ma réponse… »
Mais si ! Je t’attendais comme un enfant à ton noël. Je t'attendais comme sous la pluie, un arc en ciel.
J'attendais ! J'attendais ! J'attendais ton regard pour expliquer enfin le pourquoi de ces au revoir, tout ce long chemin !
Le soir, nous nous rendons enfin au mystérieux rendez-vous …
Quiz On connaît la chanson pourrie (5) et On connaît le film de merde (1).
19:19 Publié dans Mémé et la technologie | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : call cornerback, you've got 85 seconds !, chanson française | | Facebook